vendredi, janvier 04, 2008

Economie et business en Chine

1. Une puissance low-tech
Les performances commerciales de la Chine et son ascension rapide dans l'échelle des puissances économiques ont surpris et suscitent des craintes dans différentes parties du monde. Depuis 2000, l'accélération des exportations de la Chine s'explique non seulement par la croissance de ses parts de marché dans les produits intensifs en main-d'oeuvre, mais aussi par des performances extraordinaires sur des marchés de haute technologie. De plus, la Chine n'attire plus uniquement des usines de production, mais aussi des centres de R&D. Face à la déferlante chinoise, de nombreux pays craignent de perdre des emplois peu qualifiés, mais aussi certains emplois qualifiés. Les Etats-Unis s'interrogent sur l'émergence d'une puissance technologique qui menacerait leur leadership. L'Union européenne commence aussi à s'interroger. De même, la Corée, qui bénéficie largement des opportunités qu'offre le développement de la Chine, redoute la puissance de son grand voisin.
Les appréhensions qui s'expriment à l'égard de l'émergence de la Chine résultent en partie d'erreurs de perception. C'est notamment le cas en ce qui concerne les capacités scientifiques et technologiques chinoises.
Les exportations high-tech de la Chine impressionnent particulièrement. Certains économistes soulignent le paradoxe d'un pays qui dispose d'une énorme réserve de travailleurs faiblement rémunérés et qui devient le premier exportateur de produits des technologies de l'information et de la communication, devant les Etats-Unis (depuis 2004). La Chine serait une exception à la théorie du commerce international, capable de tout faire, des biens intensifs en travail aux biens intensifs en R&D. L'analyse des échanges industriels de la Chine permet de résoudre ce paradoxe. Ses exportations de haute technologie sont concentrées dans certains produits, tels que les ordinateurs, les télévisions ou les lecteurs de CD, qui sont assemblés à partir de composants importés dans des usines contrôlées par des entreprises étrangères (à plus de 90 % pour les ordinateurs). En conséquence, les importations high-tech ont progressé parallèlement aux exportations. La Chine est en fait spécialisée dans les produits de faible technologie et dans l'assemblage de certains produits de haute technologie. Autrement dit, elle est logiquement spécialisée dans les activités intensives en main-d'oeuvre, mais la mondialisation lui permet de s'intégrer à la chaîne de valeur de secteurs intensifs en R&D.
La Chine impressionne aussi par sa volonté de contrôler les technologies utilisées sur son territoire et d'accroître sa capacité d'innovation. Sa capacité scientifique et technologique connaît un développement très rapide. L'OCDE a récemment annoncé que la Chine se classe désormais au deuxième rang mondial pour les dépenses de R&D, derrière les Etats-Unis (non pas en dollars, mais en utilisant un taux de change qui tient compte du faible niveau de vie en Chine). Certains pensent que la Chine a amorcé son décollage technologique et pourrait, comme l'a fait la Corée dans les années 1980, rejoindre en moins d'une décennie le club des pays dont la part des dépenses de R&D dans la production dépasse 2 % (soit la moyenne actuelle de l'UE). Le nombre de chercheurs et le nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur connaissent aussi des taux de croissance exponentiels. La Chine compte déjà plus d'étudiants que les Etats-Unis, et presque autant de chercheurs.
Ces comparaisons doivent cependant être menées avec prudence. Tout d'abord, la taille de la Chine fait que tous les chiffres absolus la concernant sont impressionnants : la part des chercheurs ou des étudiants dans la population reste très faible. Il faut par ailleurs qualifier ce qui est mesuré. La Chine forme de très nombreux ingénieurs, mais si l'on considère ceux qui ont suivi un cursus comparable à celui d'étudiants américains, ou ceux que les entreprises multinationales sont prêtes à embaucher, les estimations sont beaucoup plus faibles. Pour les dépenses de R&D, il faut souligner que la part de la recherche fondamentale est très faible en Chine. Les comparaisons précises modifient aussi la perception des résultats de la recherche chinoise. Les publications scientifiques et les brevets de la Chine suivent l'accroissement de ses investissements en recherche. Sa part mondiale des publications et des brevets croît donc rapidement. Mais différents indicateurs bibliométriques comme les citations des publications, qui mesurent leur impact sur leur discipline, montrent que la contribution de la Chine aux connaissances mondiales reste très faible. Si le nombre de ses brevets de valeur internationale croît, il est comparable à celui de petits pays comme Taiwan ou Israël, et minuscule par rapport à celui des pays avancés.
Différents indicateurs brossent donc une image contrastée des capacités scientifiques et technologiques de la Chine. D'après les indicateurs synthétiques, la Chine se classe un peu en dessous du Brésil et un peu au-dessus de l'Inde. Ces classements ont tous leurs défauts, mais l'image qu'ils renvoient des capacités d'innovation de la Chine paraît juste. La Chine entame son décollage technologique, construit des centres d'excellence et attire des centres de R&D étrangers, mais elle n'a pas encore développé les composantes qui fondent les systèmes d'innovation performants. Plutôt que de la dépeindre comme un nouveau géant technologique, il est sans doute plus utile de penser à la Chine comme une puissance émergente.



2. S'installer en Chine
Le climat de la Chine reste opaque. Il manque de transparence. L’entrepreneur étranger doit donc prendre beaucoup de précautions et de temps pour s’orienter dans la Chine. Certaines procédures qui fonctionnent à l’Ouest ne donnent pas de bons résultats en Chine. Il faut surtout chercher un bon conseiller qui connaît le terrain et les autorités. Cela ne sera pas nécessairement toujours un Chinois de Hong Kong ou vivant en Europe ou aux Etats Unis.
A part votre conseiller, votre autre relation importante sera votre partenaire, à moins que vous ne conserviez la totalité du capital. Ne négligez pas les possibilités de votre partenaire, surtout si un partenaire vous a été attribué par un Ministère, comme cela est souvent le cas. Souvent vous vous poserez la question: " Pourquoi ne vois-je jamais le chef, le PDG de cette entreprise partenaire ? " Je peux vous donner une raison. Il serait contreproductif d’ennuyer le plus haut niveau de votre partenaire avec des problèmes concrets et passagers. Laissez cela plutôt à votre conseiller. Vous pourrez obtenir un meilleur résultat en travaillant en tandem, vous sur votre niveau de travail de bas en haut, et votre conseiller par de haut en bas. La rencontre avec le PDG viendra au moment opportun.
Soyez prudent aussi avec ceux qui voudraient être votre partenaire exclusif pour toute la Chine en invoquant les dangers auxquels vous seriez exposé sans leur guide. Cela peut prendre parfois le ton de menaces subtiles. Il peut advenir que votre partenaire montre sa fierté en volant la technologie d’un de vos concurrents. Alors vous êtes amplement averti sur son caractère !Utilisez aussi les nouveaux moyens de la publicité. Le public chinois est accoutumé - surtout dans le Nord, un peu moins dans le Sud - à suivre les consignes du parti. Or, dans l’état actuel du pays, la publicité à la télévision et dans les journaux a pris la place des pouvoirs politiques. On suit très bien les consignes de la publicité consumériste. Si c’est une bonne chose pour les Chinois, cela est encore à voir. Mais pour vous c’est une chance.
Sur les grandes décisions d’investissement il ne faut pas se tromper. Le Parti Communiste domine aujourd’hui comme il a dominé pendant cinquante ans et il a bien l’intention de dominer pour toujours. Oubliez les promesses des années 1980 quand on a dit que le Parti et l’Etat seraient désormais clairement distingués et même séparés. Il n’en est rien. Partout vous avez à faire à une Chine à double visage : l’Etat et le Parti. Le Parti s’il n’est pas visible à votre regard commande pourtant, comme commandait l’Impératrice Cixi derrière les rideaux de son palais.
Il faut approfondir à présent sur quelques traits de la civilisation chinoise dont nous avons déjà parlé, par exemple au sujet de l’espace économique en Chine. La bénédiction vient d’En Haut, de l’Empereur et de Pékin, cependant faire valoir ses droits dans les provinces peut être une autre chose. C’est ce que les pères jésuites avaient déjà remarqué au XVIIe siècle quand ils passaient avec leur bateau du sud vers la capitale en traversant les provinces avec leurs magistrats difficiles et parfois corrompus. Ils balançaient toujours entre la bienveillance d’un Empereur distant et les menaces des autorités locales.
Les hommes d’affaires ne manqueront pas de noter que dans la plupart des centres commerciaux on trouve une multitude de magasins qui offrent presque tous la même chose. Dans les couloirs les acheteurs sont rares. Est-ce que ces centres ont été bâtis simplement comme des spéculations dans l’idée de les vendre prochainement avec un profit ? Je souhaite que votre argent ne soit pas investi dans ces bâtiments.
Suivez le suivant cas hypothétique où vous voulez implanter une nouvelle usine d’automobiles Vous vous posez la question : « Est-ce que je dois implanter mon usine d’automobiles en Chine ? N’est-ce pas trop tard ? » Le gouverneur d’une province comme Szu-ch’uan vous dira : « Pas de doute ! Venez surtout ici. C’est chez nous que vous trouverez la main-d’œuvre la moins chère. C’est chez nous que vous aurez les meilleurs transports. Même si nous sommes à l’intérieur de la Chine, le fleuve Yang Tze Kiang permet lors de ses crues de transporter les automobiles directement vers la côte et a l’extérieur du pays. »
Peut-être l’entrepreneur étranger que vous êtes a encore un doute dans la tête et vous direz : « Mais il y a déjà une centaine d’usines automobile nationales en Chine et en plus peut-être sept ou huit grandes entreprises étrangères sur ce territoire
Le gouverneur dira alors : « Cela peut être vrai dans les autres provinces. Chez nous il y a encore une place avantageuse, et n’oubliez pas que ma province a une population de plus de cent millions d’habitants, plus qu’un pays européen. »
Ce que vous devriez traduire, averti par notre propos antérieur, que ce gouverneur pense déjà à fermer les frontières de sa province au cas où votre entreprise risquerait de se trouver en difficulté. Cela est souvent arrivé dans d’autres provinces et c’est cela qui pourrait arriver dans le cas de ce petit dialogue hypothétique mais pas du tout irréaliste. Est-ce que cette grande entreprise étrangère a raison de poursuivre son songe de la Chine ? Si elle est une des 500 plus grandes entreprises mondiales peut-être une nécessité stratégique s’impose envers la Chine, ou aussi envers les concurrents. Mais qu’aucune de nos PME ne se laisse entraîner dans cette direction dangereuse.
La différence entre la position des grands et des petits fut aussi évidente dans le cas de Carrefour. Selon les dires de Pékin cette entreprise pu se sauver de quelques difficultés légales en accordant aux autorités la promesse d’augmenter ses importations de Chine avec quelques milliards de « yuan ». Cette possibilité n’est pas donnée aux PME !
La question de la structure de l’espace économique est une question importante. On a vu des anciennes villes chinoises, par exemple Datong, qui n’avaient pas seulement de grandes murailles à l’extérieur mais aussi à l’intérieur de la ville entre les différents quartiers de la ville. Des murs solides et plus hauts que les maisons. Pourquoi ? C’était par prudence pour prévenir de possibles conflagrations locales qui pourraient éclater et mettre en péril toute la ville. On pense d’abord aux incendies dans une époque où beaucoup des maisons étaient en bois. Mais il peut survenir des conflagrations sociales. La division dans des unités réduites fut un expédiant de l’administration centrale et locale. On retrouve cet éparpillement dans l’espace économique de la Chine tout entière. C’est un emblème en partie encore valable. La partition de l’espace combinée avec l’autosuffisance des parties est parmi les mesures de prudence que la Chine a longtemps conservées.
De nos jours la Chine est venue à un changement de paradigme. Après des décennies de « laisser faire, laisser passer » - un précepte sage après la centralisation du premier régime communiste jusqu’en 1978 - nous arrivons vers 2000 à une situation où finalement la Chine doit intégrer diverses lignes de politique : la croissance et la politique de travail, avec les besoins de l’environnement. Cette intégration des différentes lignes de politique nécessite de regarder la nation comme un tout. Par exemple la Chine doit aider les provinces up-stream dans des mesures qui ne sont pas profitables pour ces provinces mais qui sont nécessaires pour les provinces down-stream. Ce point fut reconnu tout récemment dans une réunion du Conseil pour la coopération internationale concernant l’environnement et le développement (CCICED) Ainsi, Leo Horn écrit dans son rapport « Some Emerging Messages from Work in Progress »: « Institutional failures tend to be more pronounced in the management of environmental resources that span many jurisdictions. For example with respect to the seven big transboundary rivers government policy makes insufficient provisions for upstream-downstream coordination and for integrated watershed management. As a result there are little incentives upstream or downstream for investing in water pollution control or treatment (not enough fiscal transfers from central government to upstream localities”.

3. Vingt clés pour réussir en Chine
1. Apprenez la langue chinoise, un atout qui vous servira toute votre vie. Si vous en avez le courage, consacrez votre première année en Chine à apprendre le chinois à plein temps.
2. N’oubliez jamais que vous serez l’hôte de la Chine, même lorsque vous vivrez une situation violente. Comportez-vous en invité et ne l’oubliez pas lorsqu’on vous bousculera dans la rue sans un mot d’excuse.
3. Faites attention aux détails. Observez tout, tout le temps et partout. Vous verrez avec quelle intensité les chinois captent les détails. Pour appréhender la botte de foin dans son ensemble, les chinois ont besoin de voir chaque paille qui la compose. Chaque détail pourra vous éclairer sur ce qui se passe vraiment dans vos relations. Ne soyez pas surpris que vos interlocuteurs sachent dans quel hôtel vous logez même si vous ne leur avez pas dit.
4. Vérifiez sans cesse ce que vous croyez comprendre. Les risques de malentendus sont nombreux et peuvent coûter très cher. Assurez vous, par exemple, que vous êtes sur la même longueur d’onde avec votre chef quant à votre rôle, vos objectifs et votre rémunération. Vérifiez toujours que vous avez été compris après l’entretien en faisant reformuler la conclusion à laquelle vous croyez être arrivé.
5. Oubliez ce qui vous semble évident. Vérifiez surtout ce qui, pour vous, irait sans dire. Partez du principe que ce qui est évident pour vous ne l’est pas pour les chinois en inversement. Malgré une apparente compréhension de surface. Soyez donc extrêmement précis et concret dans vos demandes et vos instructions. Ne vous contentez pas de directives générales pour obtenir quelque chose de vos collaborateurs. Ils doivent saisir concrètement ce qu’ils doivent faire pratiquement et sur le champ.
6. En Chine, attendez vous à travailler encore plus qu’ici, les chinois eux travaillent tous les jours et ne répugnent pas à mener de front plusieurs activités professionnelles.
7. Si vous allez manager une équipe locale, soyez chaque jour vigilant sur les motivations de vos collaborateurs chinois, afin de vous assurer que vous gardez les talents que les concurrents s’arrachent. Souvent, après le nouvel an chinois, en février, vos collaborateurs attendront la prime de fin d’année. Dès qu’ils la recevront, ils risqueront de vous quitter pour chercher une nouvelle expérience ailleurs. S’ils n’en reçoivent pas, ils auront d’autant plus envie d’aller voir ailleurs. De même pour l’augmentation de salaire qu’ils ne manqueront pas de vous demander, bien plus fréquemment que nous le pensez, pour récompenser leur travail acharné Vérifiez donc avec vos collaborateurs, tout au long de l’année, les opportunités qu’ils ont, voire les offres éventuelles qu’ils peuvent avoir grâce à leur réseau d’amis et d’anciens élèves. Vous découvrirez peut-être que votre assistante, bien que titulaire d’un MBA, ne rêve que d’une chose, devenir une hôtesse de l’air.
8. Quand le contrat sera signé, préparez-vous à ce qu’il soit renégocié dès le lendemain. Si vous ne supportez pas de négocier tout et tout le temps, la Chine n’est pas pour vous. Beaucoup de vendeurs étrangers se sont fermer les portes de la Chine pour des années en réagissant brutalement lorsque leur interlocuteur a commencé par leur demander un rabais avant même que les produits et l’offre ne leur aient été présentés.
9. Aboutir. Gardez toujours des atouts en réserve au moment de conclure. Ne faites pas toutes vos concessions tout de suite. Beaucoup de contrats ont finalement été signés à perte par des étrangers car, voulant absolument enlever rapidement le morceau, une grosse remise avait été proposée d’entrée. Cela n’a pas empêcher la signature du contrat de traîner encore des années. Il faut garder en réserve de quoi donner un peu chaque jour pendant longtemps.
10. Attendre. Les chinois valorisent la notion du bon moment, notion que nous avons un peu perdue depuis le dieu Cairos des grecs, qui était à l’époque aussi important que l’autre dieu du temps, Chronos. « Avec la patience, les feuilles du mûrier deviendront robe de soie », dit le proverbe.
11. Allez doucement pour aller vite. Les choses doit être prêtes pour le bon moment. Ne vous précipitez pas vers le but et ne vous enfermez pas dans un calendrier. Par exemple, ne dites pas quand vous repartirez, question qui vous sera tout de suite posée.
12. Lisez l’histoire de la Chine. Elle est complexe et violente, à l’image des relations dans le pays. Vous comprendrez ainsi mieux le sentiment d’insécurité permanente qu’ont les chinois quant à leur avenir personnel. C’est une des nombreux paradoxes auxquels vous devrez vous habituer. La Chine a une très grande confiance dans son avenir car elle a l’éternité devant elle mais les chinois cherchent à gagner chaque jour davantage pour assurer un lendemain incertain.
13. Voyez autant de films chinois que possible pour vous imprégner de ce qu’ils apprécient. Cela vous permettra d’apprendre à aimer la Chine, condition essentielle pour y être bien.
14. Choisissez votre propre interprète, au début, et passez du temps avec elle ou lui, à lui expliquer ce que vous faites, ce que vous recherchez dans une rencontre ou une réunion.
15. Si vous êtes quelqu’un que cherche toujours à tout comprendre et à mettre ses connaissances dans un modèle, une vie en Chine ne suffira pas. Au contraire vous découvrirez que plus vous y vivez, moins vous pourrez en parler.
16. Si vous aimez qu’on soit toujours direct avec vous, qu’on vous dise la vérité crue, vous risquez d’être mal à l’aise en Chine.
17. si vous êtes généralement pressé d’atteindre vos buts, alors, vous aurez du mal en Chine.
18. Si vous êtes naturellement patient et persévérant pour atteindre vos buts, vous réussirez mieux que vos collègues plus pressés et moins résistants. Restez tonique en toutes circonstances en pratiquant la gymnastique chinoise.
19. Si vous êtes extraverti et volontiers amical, vous vous intégrerez plus rapidement que de vos amis plus réservés.
20. N’hésitez pas montrer de la fermeté dans vos convictions et de vos demandes mais tout en restant flexible et accommodant.


Sources :

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