dimanche, janvier 28, 2007

Modele politique

La République populaire de Chine a été fondée le 1er octobre 1949, sous l'égide du Parti communiste chinois. Le Parti communiste avait été créé en 1921, dans la concession française de Shanghai.
Le Parti communiste chinois exerce depuis 1949 un rôle dirigeant sur l'ensemble du système politique. Chaque niveau de l'administration est donc placé sous la direction d'un organe du Parti : par exemple, les provinces sont gérées par des gouverneurs, mais ces gouverneurs obéissent aux orientations fixées par le Comité du Parti de la province, et c'est le secrétaire de ce comité qui est le véritable numéro un provincial. Le système politique chinois est donc caractérisé par une double commande à tous les niveaux, l'une se trouvant dans les mains des institutions de l'Etat, l'autre dans celles des institutions du Parti, qui ont toujours la prééminence.
Les institutions du Parti
Le Secrétaire général du Parti communiste et le Comité permanent du Bureau politique sont à la tête du système politique. Depuis novembre 2002, M. Hu Jintao est le Secrétaire général du Parti.
Le Comité permanent du Bureau politique comprend 9 membres. Le principe du "centralisme démocratique" s'applique dans le Parti, c'est-à-dire que les décisions prises par une instance supérieure doivent être appliquées par les instances de niveau inférieur. Ce principe assure la cohésion du Parti du sommet jusqu'aux cellules de base. Combiné avec la prééminence du Parti sur les administrations, alors que les administrations des provinces disposent d'une assez grande autonomie de décision par rapport au gouvernement central, il permet au pouvoir central de garantir la cohésion sociale.
Le Congrès du Parti est convoqué une fois tous les 5 ans pour une session d'une dizaine de jours. Le XVIe Congrès, composé de plus de 2000 délégués, s'est réuni en novembre 2002. Il élit pour 5 ans un Comité central, qui se réunit au moins une fois par an, élit à son tour le Secrétaire général et les membres du Bureau politique, et adopte les propositions du Bureau politique sur les orientations politiques et les nominations des plus hauts dirigeants. Le Comité central compte actuellement 198 membres titulaires.
Le Parti établit des organisations à tous les échelons territoriaux : provinces ou grandes villes, districts, quartiers ou villages et des cellules de base dans les entreprises ou les administrations. Depuis peu, le Parti institue également des cellules dans les entreprises privées, mais dans ce cas, la cellule du Parti n'a pas de rôle dirigeant sur la conduite de l'entreprise.
Aujourd'hui, le Parti communiste chinois compte plus de 66 millions de membres, soit près de 5% de la population chinoise.
Les institutions de l'Etat
Si le Parti communiste fixe les orientations et dispose de la prééminence à tous les niveaux, c'est l'administration d'Etat qui est chargée de mettre en oeuvre les politiques adoptées.Le Président de la République populaire de Chine est actuellement M. Hu Jintao, M. Jiang Zemin est chef des armées en tant que président de la Commission militaire centrale. Le rôle formel du président de la République populaire de Chine est comparable à celui du Président de la République française : promulguer les lois, ratifier les traités, nommer le Premier ministre et les membres du gouvernement, recevoir et nommer les ambassadeurs, le tout en vertu des décisions de l'Assemblée nationale populaire. Il est assisté d'un vice-président, actuellement M. Zeng Qinghong. Tous deux sont élus pour 5 ans par l'Assemblée nationale populaire.
Le gouvernement est appelé Conseil des affaires de l'Etat. Il est dirigé par un Premier ministre, actuellement M. Wen Jiabao, suivi de plusieurs Vice-premiers ministres, de Conseillers d'Etat (qui chapeautent plusieurs départements ministériels) et de ministres et présidents de commissions nationales. Les prérogatives du Conseil des affaires de l'Etat et de ses membres sont comparables à celles du gouvernement français. L'Assemblée nationale populaire, qui compte environ 3000 députés, se réunit une fois par an pour une session d'une dizaine de jours. Les députés sont élus pour 5 ans au suffrage indirect. L'Assemblée nationale populaire, qui est placée sous la direction du Parti communiste comme tout autre organe de l'Etat, élit le président et le vice-président de la République, ainsi que le Premier ministre ; elle peut réviser la Constitution chinoise ; elle élit enfin, pour 5 ans, un Comité permanent d'environ 150 membres, qui exerce le pouvoir législatif entre deux sessions plénières annuelles de l'assemblée. Ce Comité permanent se réunit environ tous les deux mois pour une session d'une semaine, afin de débattre des projets de loi et de les adopter.
Les administrations locales
La Chine compte 34 collectivités territoriales de niveau provincial, comprenant les provinces elles-mêmes, les régions autonomes (peuplées en grande partie de minorités nationales, comme le Tibet ou le Xinjiang), les 4 grandes villes ayant le statut provincial (Pékin, Tianjin, Shanghai, Chongqing) et les deux régions administratives spéciales de Hong Kong et Macao, dont la loi fondamentale stipule qu'elles doivent bénéficier d'une large autonomie.
Les provinces sont dirigées par un Comité du Parti communiste chinois, et l'administration est, comme au centre, répartie entre une assemblée populaire provinciale et un gouvernement provincial, avec à sa tête un gouverneur. Certaines provinces sont très peuplées, comme le Henan ou le Shandong, qui comptent autour de 100 millions d'habitants.
Les provinces sont à leur tour subdivisées en entités plus petites, préfectures, districts, cantons, puis villages ou quartiers. Les districts (plus de 2000 dans tout le pays) sont d'une physionomie très différente d'une région à l'autre.

samedi, janvier 27, 2007

Visite du temple Jinghai - partim 1

Afin de récompenser le naviguateur Zheng He (1371-1433) pour ces découvertes, l' empereur Chengzu ordonna la construction d' un mémorial. Le temple Jinghai fut construit. Au début du 15ème siècle, 87 ans avant l' arrivée de Christophe Columb en amérique et 92 ans avant l' arrivée de Vasco De Gamma en Inde, le naviguateur Zheng He a parcouru toute la région du sud-est asiatique ainsi que l' océan indien (Inde, péninsule arabique, afrique de l' est). Il établi des relations et des échanges avec ces régions contribuant ainsi grandement au rayonnement de la dynastie Ming.

Visite du temple Jinghai - partim 2

En juin 1840, l' armé britanique entra en guerre contre la chine afin d’imposer le commerce de l' opium dont le gouvernement chinois avait interdit la consommation et le commerce (la guerre de l' opium). En août 1842, L' armé britanique arrivée a Nankin imposa au gouvernement Qing la signature d' un nouveau traité au temple Jinghai. La chine fut contrainte de céder Hongkong qui resta ensuite sous le giron britanique jusqu’en 1997 (1er juillet 1997).

Visite du temple Jinghai - partim 3

La dynastie Ming (1368-1644) a connu le reigne de 16 empereurs différents. Dand l' ordre : l’empereur Tai Zu (il mit fin au règne de la dynastie Yuan avec son armé et unifia des régimes divisés. Il régna 31 ans), Hui Di, Cheng Zu (1360-1424) (le plus célèble : il fit construire ce temple, il dévelopa le commerce à travers les voyages de Zheng He, il renforca l' unité du pays à l' aide d' une plus grande centralisation du pouvoir, il fit rédiger le premier dictionnaire), Ren Zong, Xuan Zong, Ying Zong (1427-1464), Dai Zong, Xian Zong (1447-1487), Xiao Zong (1470-1505), Wu Zong (1491-1521), Shi Zong, Mu Zong, Shen Zong, Guang Zong, Xi Zong et l’empereur Yi Zong. La dynastie Ming fut une autocratie féodale longue de 276 ans.

mercredi, janvier 24, 2007

Nanjing by night - Partim 6

Et pour en finir avec ma série By Night, voici quelques photos du 1912. Le 1912 est un endroit très chic ou se trouve rassemblé des bars, des clubs et des restaurants, principalement fréquentés par les étrangés et les chinois qui peuvent se les payer.

dimanche, janvier 21, 2007

L' écriture chinoise.

« Je crois pouvoir réduire la différence qui existe entre la langue chinoise et les autres langues au seul point fondamental que, pour indiquer la liaison des mots dans ses phrases, elle ne fait point usage des catégories grammaticales, et ne fonde point sa grammaire sur la classification des mots, mais fixe d‘une autre manière les rapports des éléments du langage dans l’enchaînement de la pensée. Les grammaires des autres langues ont une partie étymologique et une partie syntaxique ; la grammaire chinoise ne connaît que cette dernière. »
Guillaume de Humboldt, " Lettre à M. Abel Rémusat sur la nature des formes grammaticales en général, et sur le génie de la langue chinoise en particulier " Paris, 1827. Editions Ducros.

La tradition rapporte qu' un personnage du 16ème siècle avant notre ère aurait inventé l’écriture chinoise en contemplant le mouvement des astres dans le ciel et en observant les empreintes de pas d' oiseaux sur le sol.
L' écriture chinoise est très particulière. Elle n' est pas, comme par exemple les écritures européennes, fondée sur un alphabet, qui est un ensemble de signes qui notent des sons. Chaque caractère du chinois est une sorte de figure exprimant un sens, une idée, à la manière d’un logo. Dans notre système occidental, le seul exemple de cette sorte de configuration est le chiffre (1,2,...), qui note un concept et non un son.
La multiplicité des homophones est un obstacle à l' évolution du chinois vers une lecture phonétique. Il existe une écriture phonétique alphabétique officielle du chinois – le pīnyīn – qui facilite grandement l' étude de la langue, mais un chinois lit beaucoup plus vite un texte formé de caractères qu' un texte écrit en pīnyīn.
Des statistiques indiquent que les 560 caractères les plus courants représentent plus de 80% de l' ensemble des caractères utilisés deans les livres, journaux et revues. Avec les 940 caractères suivants dans l' ordre de fréquence, soit 1500 caractères en tout, ce sont plus de 96% des caractères qui peuvent être reconnus. Enfin, avec 700 autres caracères, soit un total de 2200 caractères, on arrive à couvrir plus de 98% de la masse des caractères constituant les lectures courantes.
Le caractère 的 arrive en tête de tous les caractères dans l' ordre des fréquences ; il apparaît en moyenne quatre fois en 100 caractères. Suivent dans l’ordre : 一, 了, 是, 不, 我, 有, ... . Si l' on envisage les caractères en fonction de leur capacité combinatoire, c’est à dire de leur capacité à composer des mots, c' est le caractère 子 qui domine, présent dans 668 mots, suivi de 不, 大, 心, ... .
Le nombre total de caractères effectivement différent doit avoisiner les 20.000. Les imprineurs chinois ont généralement à leur disposition entre 7000 et 10.000 caractères.
Des dessins primitifs aux caractères actuels, l' histoire de l' écriture chinoise a connu différentes étapes. Ce fut d' abord les caractères sur os et écailles apparus durant le deuxième millénaire avant notre ère. Vinrent ensuite les caractères sur bronze, puis, il y a environ 2000 ans, l' écriture « petit sceau », l' écriture « des fonctionnaires », et enfin l' écriture régulière. L' évolution de la forme des caractères chinois à travers les âges s' explique principalement par le changement des supports et des instruments d' écritures.
Il y a 7 grands dialectes en chinois. Parmi eux, le cinois du nord, le mandarin, est devenu la langue commune, le standart. Les différences entre les dialectes sont d' ordre grammatical, lexical, mais elles se font surtout sentir au niveau de la prononciation : un chinois du nord ne comprend pas un habitant de Canton ou de Hong-Kong parlant cantonais. L' écriture, elle, reste la même.
Une langue réagit en écho à ce qui l' entoure. Elle est un miroir de son environnemet, de la culture, de la pensée.

Ainsi en chinois :
  • Le mot « pays », guojia, 国家, est composé des sinogrammes « pays » et « famille ». Ce seul mot, recouvre à la fois les 2 notions de pays et d’état.
  • Un seul sinogramme, beng, signifie « mourir » lorsqu’il s' agit d' un empereur.
  • Un seul sinogramme, shuan, signifie à lui tout seul « cuire de fines lamelles de viande en les plongeant peu de temps dans un bouillon en ébulition »... tout au moins devant le consommateur ( un autre verbe désigne la même action, mais effectuée dans les cuisines.).
  • Un seul sinogramme, xiao, désigne « le respect déférent et l’obéissance que l’on doit aux parents, aux aînés et aux supérieurs ».
  • Le mot « riz » se dira mifan s’il est cuit, dami à l’état brut, et shuidao s’il s’agit du riz dans la rizière.
  • A l' inverse, le chinois n' a pas de mot pour dire « logique » ou « humour » et a été obligé de les importer par transcription phonétique (luoji, youmo).
  • L' expression « peut-être »(keneng) annonce souvent une information qui est pourtant tout à fait établie. « Il est peut-être parti acheter de la viande pour faire des raviolis » : il s’agit ici d’indiquer que l' on ne veut pas s' ingérer dans les affaires d' autrui.
  • La façon habituelle de saluer quelqu' un est de dire : ni chifan le ma ? (As-tu mangé ?) ; on peut aussi recourir aussi à des phrases « en situation » telles que : shangban qu ! (Tu vas travailler !) ou jincheng qu ! (Tu vas en ville !). En guise d’au revoir, on utilise dans le même registre de langue l’expression : manman zou ! (Allez lentement !).
  • Pour demander l' âge de quelqu' un les convenances veulent que l’on réserve la question ni jisui le ? à des enfants et que l' on utilise ni duoda suishu ? pour une personne âgée. Jadis, pour indiquer son âge, trente et un ans par exemple, on avait recours à une expression de politesse, signifiant littéralement : « J’ai inutilement passé trente et un ans de ma vie. ». Les signes du zodiaque chinois étant liés à l’année de naissance, la connaissance du signe de l' interlocuteur permet de deviner son âge. La sagesse confucéenne enseigne qu’«à trente ans les opinions sont faites, à quarante, les incertitudes sont surmontées et à cinquante, on connaît les dispositions du Ciel ».
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Le parc Xuanwu – Partim 1

Visite des îles du parc Xuanwu. Au nord est de la ville se trouve un grand lac. Au centre de ce lac, quatres petite îles. Au sud de ce lac, le temple Ji Ming et le musée historique des murs de la ville de la dynastie Ming.

Le parc Xuanwu – Partim 2