mercredi, mai 16, 2007

Quelques news

Les Chinois, la seconde plus grande population d'internautes au monde

Selon une étude de la société de mesure ComScore, la Chine a été en 2006 le second pays avec la plus grande population d'internautes au monde après les Etats-Unis. A l'avenir, une éventuelle première place n'est pas irréaliste...

Phénomène de notre temps, la population mondiale d'internautes augmente d'années en années. Selon l'étude de la société ComScore, 747 millions d'individus de plus de 15 ans se seraient connectés en 2006, soit une progression de 10% par rapport à 2005. Parmi les plus fortes progressions, la Chine se classe troisième avec une augmentation de 20% de sa population de surfeurs. Devant l'Empire du milieu en terme de croissance, on retrouve l'Inde (33%) et la Russie (21%). En terme de population totale d'internautes, la Chine a pris la seconde position avec 87 millions d'individus ayant utilisé internet. Même si elle est encore loin, la première place tenue par les Etats-Unis (153 millions de connectés) ne semble plus inaccessible pour l'Empire du milieu.La croissance américaine dans le secteur n'est en effet que de 2%, et tout porte donc à croire que la Chine sera à l'avenir le plus grand marché internet au monde. A noter que la France se classe septième en terme de population d'internautes avec 24,5 millions d'utilisateurs.

Entre la Chine et l'Union européenne, les affaires marchent bien

Selon le ministère du Commerce chinois, le volume des échanges entre l'Empire du milieu et l'Union européenne a progressé de plus de 25% en 2006. Il atteindrait donc 272,3 milliards de dollars.

A elle seule, l'UE représente 15,5% du commerce extérieur de la Chine et en est le premier partenaire commercial, toujours selon les chiffres du ministère chinois. Les exportations chinoises en Europe ont atteint 181,98 milliards de dollars, ce qui représente 26,6% de progression. A noter que ses importations en provenance de l'UE se portent à 90,32 milliards de dollars (hausse de 22,7% sur l'année 2006).Selon les chiffres européens, la Chine serait devenue avec 135,6 milliards d'euros la première source d'importations de l'UE devant les Etats-Unis (131 milliards d'euros). Les perspectives sont actuellement encourageantes pour les affaires entre les deux pays, et d'après la dernière enquête menée par la Chambre de commerce de l'UE en Chine, 92% des entreprises européennes sur le sol chinois sont optimistes pour le développement de leurs affaires en Chine, soit 6% de plus que l'année précédente. A noter que l'Union européenne est la principale fournisseuse de technologies à l'Empire du milieu.

Le Dragon, un symbole chinois menacé ?

Selon le rapport d'un spécialiste chinois, le symbole national qu'est le Dragon pourrait être à abandonner par la Chine. Une possibilité qui ne fait pas l'unanimité et qui s'explique par une différence de conceptions entre l'Occident et la Chine.

Symbole national depuis plusieurs millénaires (il était notamment symbole impérial), le Dragon serait peut être menacé en tant qu'emblème de la Chine. Un rapport de Wu Youfu, vice-président de l'Association des relations publiques de Shanghai et professeur de l'Université des langues étrangères de Shanghai, indique que l'animal légendaire pourrait ne plus convenir en tant que représentation de l'image de la Chine.L'idée d'hégémonie et d'offensive qu'il évoque dans la culture occidentale (les Dragons décrits au Moyen Age étaient des monstres féroces et cruels), pourrait engendrer des effets négatifs sur les relations internationales de la Chine. D'où l'idée actuelle de trouver un symbole plus approprié et pacifique selon les conceptions occidentales.Selon Guan Shijie, professeur de l'Université de Beijing, «le malentendu sur le dragon peut s'exprimer par la traduction. En Occident, le dragon est un animal que les gens veulent chasser et il représente le vice. Je pense que celui qui a traduit initialement le « long » chinois par «dragon» connaissait peu le symbole réel du dragon occidental.»Un problème de traduction donc, qui met sur un pied d'égalité le monstre de l'imaginaire européen avec la créature mythique de la culture chinoise. M.Wu, l'auteur du rapport, estime qu'il ne faut pas supprimer le Dragon en tant que symbole du pays (il représente le courage et la perséverance), mais lui donner des connotations positives à l'étranger.

La Chine fâchée avec ses fast-foods américains

Y aurait-il une campagne contre le fast food américain ? Mi-mars, KFC était accusé par la presse, d'avoir un additif potentiellement cancérigène dans son huile de friture. Début mars, Starbucks était dénoncé pour son café au coeur de la Cité Interdite.

A présent, le quotidien Kuai Xinbao de Canton fait scandale en accusant McDonald's, KFC et Pizza Hut de payer leurs marmitons temporaires en dessous de la grille de salaires minima en vigueur depuis janvier. Deux mois d'enquête sur les salaires des trois enseignes lui permettent d'épingler des émoluments oscillant autour de 5 yuans de l'heure au lieu des 7,5 yuans réglementaires. Le Kuai Xinbao dénonce aussi le défaut d'assurance contre les accidents du travail et des horaires dépassant les limites légales. Plaidant la bonne foi, McDonald's et Yum Brands (maison-mère de KFC et Pizza Hut) allèguent que les salaires évoqués concernent des emplois «scolaires» ou «universitaires», distincts du «temps partiel» et que la loi n'est pas claire. Pour ces deux groupes représentant 3000 restaurants et 200 000 employés en Chine, l'enjeu est fort : 80% de leurs emplois sont temporaires. Kuai Xinbao évalue l'économie salariale à 400 000 yuans par an, soit «plus que leurs impôts». L'attaque est claire, de type nationaliste, accusant l'étranger d'exploitation du peuple. Le journal peut le faire parce que cet étranger est envié et visible, symbole de l'«American way of life», et donc plus vulnérable à la critique que les nombreux restaurants chinois, lesquels traitent leur personnel avec encore plus de désinvolture vis-à-vis de la loi...

Pour les JO, Pékin enseigne les bonnes manières à ses touristes

Afin de donner une bonne image de son peuple lors de la prochaine olympiade, la Chine essaye d'inculquer les bonnes manières à sa population. Il faut dire que certains comportements chinois peuvent parfois choquer les Occidentaux non avertis.

Les dernières vacances de mai en Chine ont été marquées par de forts contingents de touristes, estimés à 150 millions en une semaine. Une occasion idéale pour Pékin de lancer un programme «bonnes manières» envers les voyageurs, afin de préparer les prochains Jeux Olympiques sur son sol.Dans la capitale chinoise, des affiches sont apparues dans divers endroits à fortes affluences (lieux touristiques, gares, arrêts de bus, ou encore hôtels...) afin d'indiquer la liste des manières de se comporter en public. Sur certains hauts lieux touristiques, les visiteurs se sont même vus remettre des brochures sur les attitudes acceptables et non acceptables, sans compter parfois les guides répétant de ne pas cracher ni jeter ses détritus au sol...Pour les autorités chinoises, peu importe aujourd'hui de déplaire aux touristes, la grande priorité consiste à préparer la population à recevoir dignement ses Jeux Olympiques l'année prochaine. Pékin craint en effet grandement pour son image, en raison notamment des habitudes de vie des Chinois, parfois choquantes dans les yeux des Occidentaux. Ainsi, entre les nombreux (et bruyants) crachats en pleine rue, l'habitude de beaucoup à jeter leurs déchets un peu n'importe où, ou encore l'anarchie qui règne dans les stations de bus et de métro aux heures de pointes, la Chine veut changer la donne.L'importance vitale de garder la face n'est pas nouveau dans la mentalité chinoise. C'est ce point même qui explique l'ambition du pays de réaliser une Olympiade grandiose, si possible sans précédent.Pour les JO, plus d'un demi-million de touristes étrangers sont attendus à Pékin, où ils cohabiteront avec deux millions de touristes chinois prévus. L'attitude de ces derniers aura sans conteste un fort impact sur l'image du pays qu'auront les visiteurs non chinois. L'enjeu n'a pas échappé à Pékin, également conscient des lacunes de sa population par rapport aux standards de bienséance occidentaux, ce qui a notamment valu dans certains pays une mauvaise réputation aux touristes chinois.La Chine veut resplendir de toute sa beauté en 2008, donc pas question de laisser passer le moindre problème sous peine de ternir à jamais son image : "Des dizaines de milliers de journalistes vont venir en Chine l'année prochaine couvrir les JO, ce qui signifie que les bons et les mauvais côtés de la Chine vont être amplifiés. Une fois que les mauvaises impressions sont là, elles restent" a ainsi prévenu Zhai Weihua, directeur adjoint du Comité de pilotage de la civilisation spirituelle, cité par l'agence de presse Xinhua.Les moeurs décontractée de sa population sont prises très au sérieux par la Chine, qui parle souvent du terme d'«attitude civilisée» pour évoquer ce qu'elle attend de ses ressortissants l'été prochain. Sans aucun doute, pour Pékin, quitte à ce qu'un touriste crache par terre, s'enfonce un doigt dans le nez en public ou ne respecte pas les files d'attentes l'été prochain, autant qu'il s'agisse ... d'un étranger !

Hygiene des chinois

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